Bonjour à tous.
Pour illustrer mon retour après ne longue absence (hum hum), je poste une fiction sur laquelle je travaille plutôt irrégulièrement depuis près de trois ans, elle n'est pas très avancée mais elle a le mérite d'exister.
N'hésitez pas à poster vos impressions, elles me seront d'une grande aide pour m'améliorer.
Si vous êtes conquis, je publie tous mes écrits sur mon blog : http://confins-des-univers.kazeo.com/. Il est en revanche privé donc contactez moi par mp si vous voulez y accéder.
Bonne lecture.
Prologue
Pour illustrer mon retour après ne longue absence (hum hum), je poste une fiction sur laquelle je travaille plutôt irrégulièrement depuis près de trois ans, elle n'est pas très avancée mais elle a le mérite d'exister.
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Prologue
- Spoiler:
- Créé au début pour un simple jeu de rôle, tous mes mondes auront connu énormément de visages. Jamais je n’aurais soupçonné qu’il deviendrait ce qu’ils sont pour moi aujourd'hui, les foyers de mes rêves. Je tenais à remercier tous celles qui m’ont permises de permettre la création de ces univers.
Prologue
Un cri raisonna dans la nuit. Le cri d’un nouveau né, une libération. Un cri qui sonnait le glas de ce monde..
Le soleil était déjà haut dans la ciel et ce malgré l’abondante rosée du matin éclairant encore faiblement la pénombre de la forêt. L’air était doux et les murmures du vent caressaient les feuilles d’un souffle tiède. Quelques fleurs parsemaient les bords d’un torrent dont les tumultes raisonnaient dans le sous bois.
Au pied d’un arbre, assis sur une racine, une silhouette attendait patiemment. Vêtu d’une épaisse bure noire ornée de motifs argentés, l’homme ressemblait beaucoup à un être humain d’âge mûr. Mais toute similitudes s'arrêtaient là. Sa peau arborait une teinte plus sombre que celle des humains. Ses cheveux étaient mi-longs, attachés, châtains avec quelques mèches grises. Deux cornes noires torsadées épousaient son crâne et se mêlaient à sa tignasse jusqu’à sa nuque. Son visage arborait un air grave mais déterminé et ses yeux orangés pétillaient de malice. Une barbe naissante couvrait la partie basse de son visage. Deux oreilles pointues, mais aussi extrêmement longues, près de trois à quatre pouces, et couvertes d’anneaux aux reflets cuivre et or se balançaient paisiblement au grès des mouvements de l’homme. Dans sa main droite, une longue pipe en bois ouvragée crachait faiblement une fumée claire et odorante.
L’homme attrapa une chaînette qui dépassait de l’une de ses poches et retira un médaillon cuivré. Il l’entrouvrit et le regarda brièvement avant de le refermer en soupirant. Au moment où il tira une nouvelle bouffée de sa pipe, un bruissement se fit entendre dans le bois. L’homme releva la tête et tourna son regard en amont du sentier. Rien ne bougeait, tout semblait calme.
Brusquement, un second bruissement plus sonore retentit entre les arbres. L’homme se leva et vida les cendres de sa pipe avant de la ranger dans son escarcelle. Plus haut sur le sentier, une seconde silhouette, plus grande, venait de jaillir de l’ombre. Le nouveau venu portait une longue tunique blanche bordée de fils vermeils agrémentée d’une cape sombre, frappée d’une croix de nacre. Si on ne voyait son visage dans les ténèbres de son capuchon, de longues mèches blanches et lumineuses tombaient sur son buste. Lorsqu’il marchait, ses pieds semblait effleurer le sol sans vraiment le toucher, comme si il flottait imperceptiblement. Ses deux ailes blanches gigantesques bruissaient paisiblement sous la légère brise.
Le premier soupira et marcha à sa rencontre.
-Voilà bien longtemps que nous ne nous sommes vu, tonna t’il d’une voix enjoué.
-Difficile de te contredire, répondit l’autre d’une voix glacée. Mais j’ai déjà l’impression de le regretter.
Son compagnon ignora la remarque et continua comme si de rien n’était.
-À vrai dire, je suis plutôt surpris de te voir ici en personne. J’aurais juré que tu enverrais un émissaire.
-Disons que la situation actuelle mérite ma présence, répondit l’autre sans autres explications.
Ils ne dirent plus rien et marchèrent en silence jusqu'à parvenir à l’entrée d’un petit village à l’orée du bois. Personne ne montait la garde et sur un écriteau bancale accroché à la palissade, on pouvait lire “Relais de Murien”.
L’homme en bure noire arriva le premier au pied de la porte et frappa trois fois distinctement. Personne ne répondit, tout restait immobile.
-Décidément, ajouta son compagnon d’un ton dédaigneux. Il est toujours aussi ardu de pénétrer à l’intérieur de cette porcherie.
D’un geste vif et parfaitement contrôlé, il tendit sa main droite, ouverte, vers la porte. Lorsque son poing se referma, le loquet de métal vola en éclat et les battants de bois s’ouvrirent mollement. Les deux hommes pénétrèrent alors dans l’enceinte du village.
L’intrusion avait alerté une dizaine de villageois qui pâlirent à la vue des voyageurs. L’un d’eux avança prudemment malgré la peur qui le tenaillait.
-Qu...que voulez vous étrangers, balbutia t’il.
-Nous venons pour l’enfant, répondit l’homme en noir d’un ton tranquille.
Subitement, plusieurs villageois tressaillirent et s’écartèrent avec précaution des deux arrivants. Seul deux étaient restés avec celui qui avait osé prendre la parole.
-L’enfant ? Quel enfant, articula péniblement le villageois qui mettait tout en oeuvre pour cacher son angoisse.
L’homme au visage occulté soupira et se fit soudainement plus menaçant. Si c’était à peine audible, ce fut suffisant pour faire peser le silence.
-Cesse de nous prendre pour de simples humains, cracha t’il. Je le sens d’ici, il est là bas.
Il pointa du doigts une maison isolée à une centaine de mètres derrière les villageois. Les plus valeureux d’entre eux perdirent immédiatement le semblant de courage qu’ils leur restait.
Lorsque les deux étrangers s’approchèrent de la chaumière, il ressentirent tout de suite une sensation étrange et eurent un mouvement de recul. Mais ils n’hésitèrent pas bien longtemps. Dans un petit vestibule discutaient un homme âgé et une jeune femme, assis devant une porte au fond de la pièce. Tout deux avaient des cheveux noirs, drus et se ressemblaient légèrement. Le vieil homme les observa sans crainte apparente, sans un geste.
-Dehors, cracha l’homme encapuchonné.
Les humains obéirent et sortirent sans un mot.
-Es tu obligé de leur parler ainsi ?
-Épargne moi tes sermons, répondit l’homme d’un ton sarcastique. Ce sont des animaux. Tu crois qu’ils méritent notre respect ?
-Et dire que tu lui as fait un enfant, soupira l’homme en bure. Je me demande bien ce qu’elle a pu te trouver.
Son compagnon le regarda intensément avant d’éclater de rire. Un rire qui glacerait le sang du plus valeureux des hommes.
-Certes. Je l’ai engrossé. Mais ne crois pas que j’y ai pris du plaisir. Pressons nous.
Le premier acquiesça et les deux hommes passèrent la porte.
La pièce était circulaire et de petite taille. Seule une fenêtre s’ouvrait vers l’extérieur face à la porte. Au sol, un jeune enfant d’une dizaine d’année était assis en tailleur en train de manipuler un objet en bois. Il s’agissait d’un simple jouet et il paraissait être en train d’observer calmement son mécanisme sans pour autant le manipuler, chose que faisait habituellement les enfants de son âge. Lentement, l’enfant se retourna pour observer les nouveaux arrivants.
Les deux hommes restèrent interdits. De son dos, deux ailes blanches semblables à celle de l’homme encapuchonné frissonnaient à intervalle régulier. Ses cheveux étaient argentés et ses yeux arboraient une teinte rouge sang aussi belle qu’inquiétante. Ces attributs étaient très rares en Oromeïos, les deux hommes n’avaient jamais rien vu de tel.
-Qui êtes vous, murmura t’il d’une voix paisible.
L'homme en bure chercha son compagnon du regard mais celui-ci semblait incapable de détacher ses yeux de l’enfant. Alors qu’il prit la parole, celui-ci l’interrompit sèchement.
-Silence ! Inutile qu’il sache qui je suis.
Le garçon le regarda intensément avant de continuer.
-Vous aussi avez des ailes, remarqua t’il avec curiosité. Qui êtes vous ?
L’homme garda un moment le silence avant de lui répondre froidement.
-Ca ne t’avancera à rien de le savoir. Je ne suis pas venu pour t’apporter des réponses.
-Moi non plus, ajouta son compagnon. Nous sommes venu pour que tu viennes avec nous.
Son compagnon le foudroya du regard mais se résigna à répliquer.
-Pourquoi voulez m’emmener ? J’ai fait quelque chose de mal.
-Tu es comme nous. Et à cause de cela, tu ne peux rester ici.
À l’extérieur de la chaumière, le garçon était rapidement devenu un objet de convoitise.
-Hors de question, cria l’homme en bure. Je refuse qu’il te revienne. Il viendra avec moi.
-Penses tu avoir un droit de décision, répondit l’autre homme en pesant chaque mot comme un coup de poignard. Il m’appartient de droit et tu sais ce que tu risques si tu t’opposes à moi.
-Je ne te crains pas! Cet enfant ira avec moi à Gandhara.
Son interlocuteur croisa les bras et répliqua d’un ton emplie de sarcasmes.
-Tes Mareir ne te suffisent donc plus ? Ta cité est au bord de la ruine et tu as, bien sûr, encore besoin de quoi la défendre. Tu me ferais presque de la peine.
-Réfléchis un peu. Tu t’imagines pourvoir le contrôler ? Je pense même qu’il atteint la cinquième catégorie.
Son compagnon ne répondit pas, comme si il avait prévu que la conversation parviendrait à ce stade. Pensant avoir fait mouche, son interlocuteur fut désarçonné par la réponse qui suivit.
-Je te propose un marché, déclara t’il au bout de plusieurs minutes. Je te le laisse. Mais seulement si nous bridons ses capacités.
L’homme en bure se retrouva complètement au dépourvu. Son interlocuteur avait tout prévu et bien entendu, il s’était laissé entraîner stupidement dans ce débat qui n’avait fait que le perdre. Désormais, la situation était à son avantage. Acculé, il n’avait visiblement plus le choix. Résigné, il acquiesça. Mieux ne valait pas le contrarier. Il savait de quoi il était capable.
D’accords sur ce qu’ils leur restaient à faire, il entrèrent à nouveau dans la chaumière.
Une fois leur besogne terminée. Seul l’homme encapuchonné s’adressa à la fille du chef, Kushinada qui n’était autre que la mère de l’enfant.
-Appelle-le Tabris. Et ne te méprends pas Femme ! C’est mon fils, et il ne te reviendra sûrement pas...
Six années paisibles s’étaient écoulées depuis la visite des deux étrangers. En un an, l’enfant avait grandi incroyablement vite. Sa capacité d’apprentissage dépassait largement celle des enfants de son âge. Curieux, il était capable, malgré son caractère taciturne, de tenir une conversation entière avec un adulte. Malgré ça, les villageois se contentaient de tolérer «l’enfant-Mareshaar», même si la plupart se sentaient mal à l’aise face à son physique si inhabituel, en particulier son regard que peu arrivaient à soutenir. Néanmoins, c’était un enfant serti d’un sourire discret et beaucoup l’aurait apprécié à sa juste valeur sans une apparence si étrange.
Tabris passait le plus clair de son temps en compagnie d’Erod, le seul villageois qui l’avait complètement adopté. Ignoré par les autres enfants du village, il se faisait une joie d’écouter le vieil homme l’initier à son art, la chasse, la pêche, la botanique, la médecine ou encore des rudiments d’astronomie. L’enfant était curieux de nature et s'intéressait à tout. Tabris apprenait vite, plus vite qu’Erod ne l’aurait pensé et son élève ne manquait aucune occasion de le surprendre
Désirant en faire son apprenti officiel, Erod en parla au chef du village ainsi. Lui et sa fille ne s’y opposèrent pas, trop soulagés que leur enfant trouve enfin une place dans la communauté. Le chasseur proposa d’emmener Tabris à Hashmir, une cité portuaire située au Nord de Murien. Le village avait subi une moisson peu fructueuse et il s’imposait de remplir les greniers avant l’arrivée de la saison sèche.
Erod et Tabris préparèrent leur départ pour Hashmir. Les chemins n’étant plus aussi sûrs qu’avant, Erod prit soin d’emporter un arc, son carquois de flèche et une solide épée. Tabris ressentit une joie indescriptible à l’idée de découvrir sortir du village et dut maintes fois se contrôler pour ne pas lancer son cheval au galop et respirer à plein poumons l’air sec et chaud des plaines australes.
La veille du départ, un étranger se présenta au village. Malgré le fait qu’il s’appuyait sur une canne ouvragée en argent, il semblait être dans la force de l’âge. Une immense cape noire voilait la totalité de son corps et de son visage mais on pouvait discerner de quelques mèches brunes tachées de blanc.
-Je souhaiterais m’entretenir avec le chef de ce village, dit-il d’une voix profonde mais parfaitement claire.
Il semblait vieux, mais sa voix rappelait inconsciemment l'expérience acquise lors de sa longue et dure existence. Aucun villageois n’osa répondre. Finalement, Erod s’avança, cachant son malaise du mieux qu’il le put.
-Suivez moi, je vais vous conduire à lui.
L’étranger le remercia avant de lui emboîter le pas. Même si il ne semblait pas armé, son guide se retournait fréquemment, une note de méfiance dans son regard. Il ressentait comme un air de déjà vu chez le nouvel arrivant. Une fois arrivé chez le chef du village, tout le monde se retira excepté Kushinada. À la vue du voyageur, le chef et sa fille sentirent tous deux un frisson parcourir leur nuque. Ils connaissaient cet homme et le revoir ne les enchantaient guère.
-Je suis venu ici pour vous libérer d’un danger qui vous menace, commença l’étranger.
-Un...un danger ?
-C’est exact. Vous êtes en danger à travers...
L’étranger se tut soudainement avant de se retourner. Dans l’embrasure de la porte, il croisa le regard de Tabris. Celui ci ne semblait en rien impressionné par la haute stature de l’homme encapuchonné et se contenta de l’observer, sans bouger.
Le voyageur ne quitta pas l’enfant des yeux pendant un moment avant de se retourner face au chef.
-Cet enfant vous causera du tort si vous le gardez avec vous.
-Expliquez vous bon sang ! En quoi est il dangereux, demanda Kushinada.
-Pas lui... C’est son père qui l’est.
La jeune femme s’arrêta net. La simple mention du père de son enfant lui glaçait le sang. L’homme continua sans explications.
-Je vous conseille de me le confier. Sinon le village sera anéanti.
En regardant l’enfant, le chef compris que cette décision était loin d’être insensée. Et puis il n’avait jamais accepté Tabris à cause de la rancœur qu’il éprouvait envers son père pour avoir approchée sa fille. Seul Erod s’était véritablement attaché à lui. Personne ne l’avait désiré.
-On ne peut tout de même pas l’abandon...
-Je me charge de l’emporter, coupa l’étranger, comme si il était pressé d’en finir.
Personne ne répondit, jusqu'à ce que Kushinada acquiesce.
- Très bien. Emmenez le donc...
La nouvelle se répandit très vite. Deux heures plus tard, l’étranger et son jeune compagnon s'apprêtèrent à quitter le village. Seul le vieux trappeur était présent. Malgré le douloureux souvenir de la mort de son premier fils, il ne pleura pas. Il discuta un moment avec Tabris avant de le serrer chaleureusement dans ses bras. Seul l’enfant esquissa une larme. Avant de ses séparer, Erod lui tendit un pendentif irradiant d’une faible lumière.
-Emporte ceci, lui murmura t’il. Et garde le précieusement.
-Qu’est ce que c’est, demanda l’enfant en observant la pierre qui brillait paisiblement dans ses mains.
-Je ne sais pas. Mais cette pierre m’a porté bonheur toute ma vie et j’espère qu’il en sera de même pour moi.
Le maître et l’apprenti s’enlacèrent une dernière fois avant que Tabris ne s’éloigne, résolu à affronter ce qui l’attendait.
C’est ainsi qu’il quitta son village natal. Personne ne pleura, tous furent soulagés, un seul sentit son âme se désagréger.
Trois jours de marche s’écoulèrent sans accrocs. Les deux voyageurs longeaient la côte depuis le début de la journée. Aucun mot n’avait été échangés.
-Tu ne parles jamais ou c’est un traitement que tu me réserves ? demanda l’étranger d’un ton amusé. D’habitude, les enfants noient les adultes sous leurs questions.
-Vous n’êtes pas humain, n’est ce pas ?
L’homme ne dit mot et éclata de rire.
-Et toi tu n’es pas ordinaire hein ? J’avoue, je ne suis pas humain, mais je ne te veux pas de mal.
-Sinon, vous l’auriez déjà fait ?
-Exact, je suis là pour que tu puisses vivre.
Tabris se tût, comme si il méditait ces paroles. L’étranger le regardait. Cet enfant l'intriguait de plus en plus. Soudain, Tabris le dévisagea de son étrange regard.
-Enlevez votre capuche!
-Je te demande pardon ?
-Comment pourrais je vous faire confiance si vous n’osez même pas vous montrer à un enfant ?
L’homme sembla amusé et retira son capuchon. À sa vue, Tabris resta interdit. Ces cheveux bruns aux mèches grises, ces longues oreilles, ces cornes. Il avait l’impression d’avoir déjà vu cet homme. Mais il dissimula sa surprise.
-Autant tout te dire car tu me le demanderas sûrement plus tard. Je m’appelle Kusanagi, je suis un représentant de la race des Maresharir et je t’emmène à la Cité Noire, Gandhara.
Tabris le scruta intensément. Les Maresharir ? Il n’en avait jamais entendu parlé. Qu’est ce que cela pouvait bien cacher… Soudain, Kusanagi lui adressa un sourire.
-Ne te torture pas l’esprit mon enfant et laisse cette tâche à ceux qui sont plus compétents.
Quelques temps après, ils arrivèrent sur une éblouissante plage de sable blanc. Le vent était tiède et l’écume s’étendait gracieusement sur les berges. Au milieu de la plage se tenait, sombre et inquiétant, un gigantesque monolithe noir. Il devait mesurer environ une trentaine de mètre de haut. Sa surface était ornée d’une gigantesque fresque sculptée à même la roche. On pouvait y voir plusieurs créatures s’affrontant les une contre les autres. Certaines ressemblaient à Kusanagi, Tabris en déduisit qu’il devait s’agir de Maresharir. Il y avait également des humains, mais aussi d’autres créatures, plus grandes, dotées de gigantesques paires d’ailes. Les plus nombreuses étaient monstrueuses, voir grotesques pour certaines. Tabris sentit un frisson le parcourir. Seul le fait des les imaginer, debout sur leurs pattes le terrifiait. Au centre de la stèle se tenaient deux personnages. Le premier, qui ressemblait fortement à Kusanagi, se tenait sur la gauche, ferme et résigné. Face à lui, un être à la beauté saisissante brandissait sa lance dans un élan de victoire. Ses deux gigantesques ailes occultaient presque ses semblables qui plongeaient des cieux pour frapper leurs ennemis. En y regardant de plus près, ces deux personnages occupaient chacun le battant d’une porte, une gigantesque porte.
-Qu’est ce donc, demanda l’enfant, plus intrigué qu’effrayé.
-La porte de l’Enfer. C’est le seul moyen d’accéder à mon domaine, le Dhärkheneth. Sympathique n’est ce pas ?
-C’est vous qui êtes représenté non ?
-Tu le sauras bien assez tôt, répondit il en lui offrant son plus beau sourire.
Soudain, il empoigna la main du jeune enfant et ouvrit la porte noire.
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