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    Le Sceau du Paladin, Tome I : Les Cendres Sacrées

    Haraar
    Haraar
    Créadmin
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    Messages : 23
    Date d'inscription : 13/12/2009

    Le Sceau du Paladin, Tome I : Les Cendres Sacrées Empty Le Sceau du Paladin, Tome I : Les Cendres Sacrées

    Message par Haraar Ven 26 Fév - 17:31

    L'apocalypse a un nouveau visage


    Le Sceau du Paladin, Tome I : Les Cendres Sacrées Vfdbdx

    Le Sceau du Paladin

    "Tout semblait pourtant si simple... Je voulais qu'ils se battent pour un monde, et et maintenant, ils se battent pour les humains. Infâmes créatures ! Je pensais avoir fait confiance au Paladin, le si grand et si puissant, celui qui disait que cette guerre, la guerre des lycans et des vampires, venait de s'achever il y a maintenant des millénaires. Mais cette bague, oui, la bague du Paladin, le sceau du Paladin est entre les mains de la CIA, aujourd'hui, en 2012. Quelle époque parfaite pour continuer le conflit. Réveillez-vous ! Réveillez-vous ! Combattants de la lune, venez ! Faites payer aux humains leur égoïsme, par la chair et le sang ! Camouflez-vous, tuez ceux qui vous ont si souvent rejeté ! Que les traîtres soient éradiqués ! Les humains n'ont jamais cru en notre existence, hé bien, maintenant, c'est nous qui allons reprendre ce qui nous revient de droit !"

    4 tomes :

    1 - Sacred Ashes
    2 - Rise of Mécadragons
    3 - The tears of chimera
    4 - Repulsion of Infinity



    Résumé : 2012, Manhatthan. Les attaques de monstres non identifiés font la une des journaux. Des meurtres inexpliqués sévissent dans la région et le gouvernement ne sais que faire, car en plus, ces créatures prennent une forme humaine, se fondant parfaitement dans la société.
    C'est alors qu'arrivent Astrid, tueuse à gages, Esteban, gérant d'un ranch et Dirk, représentant des Koning Entreprises. Ils ont choisi un chemin totalement différent, mais leur destin est le même : Détruire toutes les créatures évoluées de Manathan, en passant par les dragons, les lycans, les vampires etc... Mais la quête est plus terrifiante et dangereuse qu'ils ne le croient...

    Prologue


    1826, Nord de la Bretagne



    Il pleuvait éternellement à verse sur ce pauvre chemin campagnard qui serpentait dans les bois. La boue était omniprésente, et le souffle glacial du vent cognait contre les immenses chênes qui peuplaient la futaie. Les arbres se percutaient entre eux et tonnaient dans un bruit infernal. Un ruisseau d'eau brune surdorait le long de l'herbe puis s'étalait en grandes flaques d'alluvion défiant l'imagination. Des nuages noirs proféraient un excès de rage pendant que des éclairs zébraient constamment le ciel noir, laissant une atmosphère sans précédent. Les graviers s'envolaient comme des plumes et formaient quelques fois de minuscules tourbillons sur le sol opaque. Soudain, au loin, une ombre s'approchait à vive allure. Des claquements de sabots résonnaient dans l'immensité des bois. Plusieurs hennissements se firent entendre, retentissant malgré la force du tonnerre et créant dangereusement de l'écho impitoyable dans le bosquet. L'ombre se rapprochait dangereusement, et on pouvait voir les silhouettes de deux chevaux noirs ainsi que les formes trompeuses d'une diligence et de son cocher, couvert de pluie et d'une de ses mains. On distinguait vaguement sur sa tête un chapeau haut de forme et sur lui un costume fauve avec des dentelles sans ornementations. Le cocher fit accélérer ses montures en claquant sur leurs croupes dégoulinant d'eau de pluie un moussoir en cuir. Il reprit à deux mains ses reines en toussant bruyamment, une toux sûrement due à une grande consommation de tabac. Il ralentit les chevaux et les arrêta un instant. En effet, il plongea sa main dans sa poche et en sortit son papier Job, tout droit exporté de Belgique, lâchant en même temps ses reines. Il tira sur sa cigarette et sentit avec délice la fumée descendre et réchauffer ses poumons glacés. Le cocher avait des cheveux noirs crépus amincissant un visage carré munit de dents jaunies et d'un nez aquilin. Il avait des yeux noirs rivalisant avec sa barbe naissante et il possédait aussi un piètre menton en galoche. Il se retourna vivement vers la cabine en jetant en même temps son joint sur le sol boueux. Le cocher enleva ses gants en peau de bête et décrocha sa gourde remplie de gnôle. Il faisait froid, sous une pluie battante avec en prime un monstrueux orage, il n'allait sûrement pas rester plus longtemps sans se désaltérer un coup. Il déposa sa gourde et se massa l'arrière du crâne, des pellicules tombant le long de son costume fauve. Le cocher avait aussi des bottes python qui brillaient sous la lueur de la pleine lune où étaient accrochés des éperons en argent laqué. Soudain, un homme bien bâti sortit de la diligence. Il était d'aspect élégant, portant un long costume queue-de-pie et, comme son cocher, son crâne était caché par un chapeau haut de forme. Il possédait une moustache de morse descendant jusqu'à une bouge large aux lèvres lippues. L'homme avait des yeux noirs globuleux et des cheveux blonds lui descendant le long de son cou frêle. Il tenait entre ses doigts fins une canne munie d'un pommeau qui avait la forme d'une tête de serpent. L'homme dévisagea le cocher qui s'empressa de ranger sa gourde pleine d'eau de vie. Il s'essuya les lèvres avec un pan de sa veste en cuir où ruisselaient des gouttes de pluie puis négligea un geste de bienvenue pour saluer habilement la descente de l'homme de la diligence. Il ricana légèrement dans sa veste lorsque son client eut le dos tourné. L'homme scruta quelques instants l'immensité des bois puis enleva son costume en queue-de-pie et son haut de forme pour ne garder que sa blouse blanche ornées de dentelles. Le cocher lui lança un regard interrogateur et haussa les épaules en allumant discrètement une nouvelle cigarette.
    - Je n'en n'ai pas pour longtemps, lui dit son client en se frottant les mains, attendez-moi ici.
    Le cocher acquiesça lentement en cachant son Job derrière lui d'un air indifférent puis regarda s'éloigner dans les bois l'homme, tenant fermement dans sa paume sa canne à tête de serpent. Il disparut entre des fougères et le cocher put à nouveau jouir de sa cigarette. Il s'assura que son client était bel et bien en train de vagabonder dans les bois pour ouvrir de nouveau sa gourde et bu une gorgée, le liquide mettant en feu sa gorge. Il toussa bruyamment puis cracha sur le sol de la salive noire encrassée de fumée. Le cocher passa sa langue sur ses dents jaunies puis se gratta le lobe de l'oreille avec son auriculaire. Soudain, un cri retentit à ses oreilles. Il sursauta et glissa sa main dans une poche cachée à l'intérieur de sa veste. Il jeta un regard sarcastique vers les fougères en brandissant son revolver vers le bois en tremblant. Les chevaux semblaient défaitistes et hennissaient discrètement en grattant la terre boueuse de leurs sabots endoloris.
    - C'est quoi ce bordel... murmura le cocher en se levant, prêt à déguerpir.
    Les feuilles tremblèrent et un ange passa. L'homme restait impassible, tenant fermement son revolver en attendant un signe pessimiste. Il plissa les yeux en essayant de se dire que rien de très dangereux ne sortirait de ces buissons. Peut-être est-ce simplement un lièvre, ou un écureuil ? Cette idée lui enleva une grosse partie de sa peur et il en était soulagé. Il entendit au loin un pic-vert frapper frénétiquement contre l'écorce d'un bouleau et la pluie s'accentuer. L'orage semblait avoir cessé, mais pas l'averse. Au contraire, elle redoubla d'intensité. Des gouttes roulèrent dans le cou du cocher, chatouillant les poils de sa nuque. Il frémit. Surtout, ne pas bouger. Ne pas bouger... Il n'osait pas cloitre ses paupières, pas même ciller. De la transpiration perlait son front, les veines de son cou battaient contre sa peau et ses yeux s'exorbitaient. Son bras commençait à fléchir. Le charretier retint son souffle puis pria pour que son client soit toujours en vie et qu'il ait sa monnaie dans la poche de sa chemise. Ou bien dans celle de son costume queue-de-pie. Non, le cocher avait trop peur d'esquisser le moindre geste. Soudain, les fougères ondulèrent fébrilement et un nouveau hurlement se fit entendre. Le cocher blêmit. Le corps de son client venait de s'écrouler, face contre terre, gisant dans une marre de sang, le cœur arraché. L'homme balbutia inintelligemment des mots inaudibles dans ses dents puis il se leva promptement, affolé. Il tira dans le vide, sauta au-dessus de la diligence et se mit à courir. Pour aller où ? Il n'en savait rien. Il courait, son seul but étant d'échapper à cette chose qui avait tué son client. Il n'était que la pauvre victime de cette histoire !
    Des bruit de coussins de pattes se firent entendre, un grognement parvient aux oreilles du charretier et il accéléra sa course folle sur le chemin de graviers. Il trébucha soudainement puis s'affaissa sur le sol avant que la créature ne bondisse sur lui. Il poussa un hurlement de terreur et se fut son dernier.

    Copyright Carolina Zweist

      La date/heure actuelle est Ven 20 Sep - 1:27